# AGREF : À LA RENCONTRE DE ZIED GLAI

 

 

Le Billet Vert vous emmène au long cours à la découverte de la communauté de l’Agref. Nous sommes allés à la rencontre de Zied Glai, intendant du Riviera Golf de Barbossi (Alpes Maritimes).

Qui êtes-vous ?
Zied Glai : “J’ai été formé au lycée horticole d’Antibes puis j’ai validé mon parcours par des stages et des formations. C’est sur le terrain que j’ai été vraiment formé.
J’étais l’élève de M.Vichera au sein du Old Course de Mandelieu dès 1999, il m’a appris le métier, que ce soit le travail physique, les calculs…
Puis, à partir de 2003, j’ai travaillé comme adjoint 14 ans au Riviera Golf de Barbossi, avec une société d’espaces verts spécialisée dans les golfs. En 2014 j’ai monté ma propre société dans ce domaine, ce qui m’a permis de travailler avec plusieurs golfs dans toute la France. Puis j’ai été rappelé en 2019 par le golf de Barbossi, qui voulait que je revienne. Mon objectif était de remonter le niveau général du golf, ce qui devrait entrainer des résultats positifs sur tous les plans. J’ai travaillé avec pas mal d’intendants dans ma carrière, et mon ambition est pouvoir travailler aussi en tant que consultant pour d’autres golfs.”

Présentez-nous votre équipe ?
“Nous avons une équipe de 10 personnes, de vrais jardiniers de golf, qui ont tous eu une expérience dans différents golfs de la région. Elle est jeune car le plus âgé a 43 ans. Je récupère un jardinier de 53 ans qui revient l’année prochaine. On peut avancer avec cette équipe dynamique. Je recrute par réseau et bouche à oreille. J’ai une confiance totale en mon adjoint que je connais depuis 2007, et avec qui j’avais déjà travaillé plusieurs années.”

Quelles sont les principales opérations pour vous en dehors des classiques rituels saisonniers ?
“Nous avons un programme de réfection de départs, de certains greens et plusieurs secteurs du terrain, car il a déjà 35 ans, il a besoin d’une bonne mise à jour ! Pendant l’hiver 2023, nous referons toute l’irrigation du golf en partenariat avec une société spécialisée. On travaille aussi beaucoup dans les bunkers, et notre practice va être refait. Beaucoup de projets en perspective !”

Quelles sont les principales évolutions de votre métier ?
“Le sujet de la consommation d’eau est central, ainsi que l’arrêt des produits phytosanitaires à 2025. J’y travaille depuis mon retour au Riviera Golf de Barbossi. C’est un challenge pour moi qui ne m’inquiète pas tant que ça car j’ai l’habitude du travail mécanique en priorité. Donc j’y crois et je suis confiant pour cette échéance.”

 

 

Comment cohabitez-vous avec les golfeurs, pouvez-vous nous donner un aperçu de la tendance actuelle ?

“Nous avons de très belles relations, aussi bien avec les membres que les joueurs de passage. Ils constatent l’évolution du golf depuis 2 ans, et sont ravis des résultats. Ils considèrent qu’ils ont un produit de qualité en phase avec ses tarifs. Ils sont toujours en demande de plus, mais on essaie de les satisfaire. Sur nos réseaux sociaux, nous avons beaucoup de commentaires positifs. C’est important pour convaincre notre direction d’investir dans les transformations du terrain. Si le nombre de greenfees et de memberships augmente, c’est un indice d’efficacité de notre travail. Nous communiquons beaucoup auprès de la clientèle en expliquant toutes les opérations en amont des travaux.

On réunit aussi nos membres régulièrement pour leur demander leurs attentes par rapport au terrain. Chacun peut s’exprimer de manière anonyme pour se sentir libre. Et on adapte notre travail en fonction de ces demandes. J’ai été élevé « à l’ancienne » : d’une part, il faut communiquer avec le joueur qui est sur le terrain, qui a le coup d’œil et qui veut prendre du plaisir en jouant.

D’autre part, le travail mécanique permet de « bichonner » le sol plutôt que d’utiliser des produits. Si on a du dollar spot, c’est dû au changement de température : il vaut mieux balayer la rosée le matin pour diminuer le risque de développement de la maladie que d’abuser des produits pour la traiter. En utilisant ces produits, on habitue la plante à s’adapter au traitement, comme un être humain, ce n’est pas efficace à long terme.”

En conclusion ?

“Pour moi l’avenir est positif si tout le monde joue le jeu. Nos terrains de golf sont des poumons pour les villes (nous avons 2 terrains à Mandelieu). Il faut les préserver dans un contexte de développement immobilier galopant. Il faut suivre les règles et consignes que l’AGREF essaie de diffuser, pour mieux anticiper le changement climatique notamment et les échéances de 2025.”

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